Festival du Film Coréen de Paris 2019 : Toute la programmation

Comme chaque année à la même époque, le Festival du Film Coréen de Paris (ou FFCP) revient et pour cette édition du FFCP 2019, la liste des films est une fois de plus très belle mais aussi avec une très grade majorité de films coréen inédits chez nous.

Vous saviez déjà que Exit serait en ouverture du FFCP 2019 et The House of Us en Cloture.

Voici donc la suite du programme pour cette édition qui s’annonce belle :

Section Paysage

A BOY AND SUNGREEN de AHN Ju-young [COMEDIE]

Bo-hee et Nok-yang ont 14 ans et traînent tout le temps ensemble. Il est timide et fragile, elle est culottée et intrépide. Elle se rêve cinéaste mais s’endort toujours au cinéma.

LE COMMENTAIRE DE DAVID TREDLER, CHEF PROGRAMMATEUR AU FFCP

Qu’il est bon de respirer une grande bouffée de fantaisie parfois. C’est ce que propose A BOY AND SUNGREEN, conte adolescent moderne qui suit les pérégrinations de deux amis à peine plus hauts que trois pommes et pourtant déjà plongés dans le monde adulte. Il y a de la pétulance dans ce premier film, mais aussi énormément de tendresse. AHN Ju-young a pris le risque de ne pas suivre la norme du cinéma indépendant coréen traitant de l’adolescence, trop souvent engoncé dans le malheur. La fraîcheur déborde de A BOY AND SUNGREEN. La réalisatrice n’hésite pas à laisser le sérieux de côté pour mieux appuyer les moments qui comptent. C’est un regard sur l’enfance attachant, peuplé de personnages truculents. Le cinéma indépendant coréen a parfois du mal à embrasser la comédie avec justesse. A BOY AND SUNGREEN vient prouver avec beaucoup de cœur que c’est pourtant possible.

ANOTHER CHILD de KIM Yun-seok [DRAME]

Le père de Joo‑ri a une liaison extraconjugale avec la mère de Yoon‑ah. Sous le coup de la colère, Yoon-ah prévient la mère de Joo-ri, qui découvre rapidement que la maîtresse de son mari est enceinte.

LE COMMENTAIRE DE FLORENCE CHERON, PROGRAMMATRICE AU FFCP

Après une longue carrière d’acteur (THE CHASER, SEA FOG, entre autres), KIM Yun‑seok s’aventure pour la première fois derrière la caméra. Drame familial, ANOTHER CHILD épouse alternativement le point de vue de chacun des protagonistes en se gardant de tout jugement. L’acteur/réalisateur part d’une situation tenant du fait divers et rend pudiquement compte de l’inversion des rôles que génère la future naissance. Dans ce coming‑of‑age inter‑générationnel, KIM Yun‑seok filme des personnages vivants et faillibles, drôles de maladresse quand ils tentent de maintenir l’équilibre de leur existence. L’intrigue de ANOTHER CHILD devient alors prétexte à questionner plus largement les rapports humains et familiaux en temps de crise.

ARMY de Kelvin Kyungkun PARK [DOCUMENTAIRE]

En Corée du sud, le service militaire est une étape longue et incontournable de la vie d’un jeune homme. Woochul s’apprête à commencer le sien, qui sera son quotidien pendant près de deux années.

LE COMMENTAIRE DE DAVID TREDLER, CHEF PROGRAMMATEUR AU FFCP

Quelle influence une caméra a-t-elle sur le sujet qu’elle observe ? En filmant pendant deux ans un jeune appelé, Kelvin Kyungkun PARK fait plus que s’interroger sur l’utilité et la nature du service militaire sud-coréen. Habité par ses souvenirs parfois traumatisants de cet épisode de sa propre vie, le cinéaste filme une nouvelle génération face au même défi qu’il a dû relever des années plus tôt, en constatant que l’expérience diffère nettement de la sienne. Il pose alors la question de la difficulté de filmer la vérité d’une situation lorsque celle-ci passe sous le regard d’une caméra. Au-delà même de cette observation et de cette réflexion sur l’art du documentaire, ARMY déjoue les attentes esthétiques et narratives du genre. Son réalisateur brouille les sensations, rend son œuvre étrangement fascinante, hypnotisant presque le spectateur. Pas étonnant de la part de ce cinéaste qui, de film en film, appuie sa réflexion sur le pouvoir de l’image.

BETWEEN THE SEASONS de KIM Jun-sik [DRAME]

Hae-su s’installe dans une nouvelle ville et ouvre un café pour commencer sa nouvelle vie. Ye-jin, une lycéenne et cliente régulière, commence à travailler au café et tombe peu à peu amoureuse de Hae-su.

COMMENTAIRE DE FLORENT BOUTET, PROGRAMMATEUR AU FFCP

BETWEEN THE SEASONS est l’histoire de deux femmes dont la quête d’identité se rencontre, chacune traçant son propre sillon singulier. Si Hae-su a décidé de son propre aveu d’enfin « briller par elle-même », de se reconstruire loin de toute connaissance, Ye-jin n’en est qu’au premier stade de son itinéraire. Elle se découvre, s’affirme, au risque d’être rejetée et confrontée à la honte. Ce film démontre à quel point il est fondamental de représenter les identités dissidentes, loin du regard normatif d’une société très conservatrice qui rejette avec force Hae-su et Ye-jin. Pour son premier long-métrage, KIM Jun-sik ose tout. Il dessine deux portraits de femmes sublimes, auréolés de dialogues bouleversants, pour créer un conte initiatique qui diffuse à son rythme un message d’amour beau et nécessaire.

BIRTHDAY de LEE Jong-un [DRAME]

Jung-il est de retour en Corée après plusieurs années passées à l’étranger. Sa femme Soon-nam et sa fille Ye-sol ont déménagé, et il s’installe chez sa soeur. Jung-il cherche à se rapprocher de sa fille, qu’il n’a plus vue depuis qu’elle était toute petite.

LE COMMENTAIRE DE DAVID TREDLER, CHEF PROGRAMMATEUR AU FFCP

Le naufrage du Sewol est un drame qui imprègne la société coréenne depuis 2014, laissant une plaie béante qui aujourd’hui encore a du mal à cicatriser. Si BIRTHDAY met du temps à nommer la tragédie, la réalisatrice LEE Jong-un prend le sujet à bras-le-corps, en s’intéressant non pas au naufrage lui-même mais au deuil dans lequel celui-ci a plongé les familles et le pays tout entier. Par touches, BIRTHDAY filme l’absence, la douleur, l’amertume et esquisse les états d’âme des personnages avec une grande sensibilité. Elle peut pour cela compter sur les interprétations remarquables de JEON Do-yeon et SOL Kyung-gu, acteurs passés devant la caméra de LEE Chang-dong, qui produit BIRTHDAY. Il est des films dont on pressent qu’il vont nous prendre à la gorge et ne pas nous lâcher. Le film de LEE Jong-un est sans conteste de ceux-là, de ceux qui bouleversent et font trembler d’émotion, le conduisant au beau succès qu’il a rencontré dans les salles coréennes.

DEFAULT de CHOI Kook-hee [DRAME]

En 1997, la Corée du Sud fait face à une banqueroute totale de son économie. Han Shi-hyeon est à la table des négociations, une des rares femmes invitées à ce niveau de décision terriblement masculin, se refusant à abandonner toute souveraineté au FMI.

LE COMMENTAIRE DE FLORENT BOUTET, PROGRAMMATEUR AU FFCP

En décortiquant les causes de la crise économique de 1997, DEFAULT fait penser au premier film du réalisateur JC Chandor, MARGIN CALL, avec néanmoins une différence importante. Si ce dernier analysait également une banqueroute liée à l’économie et à la spéculation, DEFAULT se différencie par son intérêt aigu pour les différences d’échelles et la multiplication des points de vue. En effet, CHOI Kook-hee s’est appliqué à sonder à la fois les acteurs du monde bancaire coréen, mais également les plus humbles. Là où la démonstration aurait pu être confuse et trop technique, le film gagne en émotion et en humanité. Les différentes facettes du récit sont illustrées par la qualité du jeu des acteurs, Kim Hye-soo en tête, à la fois citoyenne coréenne mais aussi maillon essentiel de l’économie du pays. Face à elle on retrouve toute une galerie d’acteurs magnifiques, tel YOO Ah-in (BURNING) ou plus surprenant, Vincent Cassel, campant avec classe un membre du FMI sans scrupules, cynique à souhait. Le film a été un joli succès lors de sa sortie en salles en Corée avec plus de 3 millions d’entrées.

HOUSE OF HUMMINGBIRD de KIM Bora [DRAME]

Séoul, été 1994. Eun-hee est collégienne. Elle cherche sa place entre des parents qui se disputent, une soeur aînée qui fait le mur et un frère qui a la main lourde. Elle a un petit ami mais n’est pas très populaire à l’école.

LE COMMENTAIRE DE DAVID TREDLER, CHEF PROGRAMMATEUR AU FFCP

HOUSE OF HUMMINGBIRD parle d’une époque. Une époque de la Corée du sud en pleine transition, la dictature derrière elle mais la crise économique qui allait mettre le pays à genoux avant de le propulser au rang de puissance mondiale se dessinant tout juste à l’horizon. Une transition qui est à l’image de cette adolescente, coincée entre l’enfance et l’âge adulte, ne sachant ce que l’avenir lui réserve. Le premier film de KIM Bora met subtilement en parallèle le portrait de la Corée et celui de sa protagoniste, toutes deux pétries de doutes et encore hantées par la violence. HOUSE OF HUMMINGBIRD laisse affleurer les émotions et son regard s’enrichir à mesure que le récit progresse. L’importance des rencontres dans une vie. La difficulté à différencier l’amitié de l’amour. Trouver sa voie quand on est une fille dans la société coréenne machiste. Tout se bouscule avec grâce et poésie pour faire naître sous nos yeux l’un des grands films de l’année.

KIM-GUN de KANG Sang-woo [DOCUMENTAIRE]

Qui est le jeune homme armé sur cette photographie emblématique du soulèvement populaire de Gwangju ? En 2015, le politicien conservateur JEE Man‑won, analyses faciales à l’appui, affirme qu’il s’agissait d’un agent nord‑coréen mandaté pour inciter à la violence contre le gouvernement dictatorial sud-coréen.

LE COMMENTAIRE DE FLORENCE CHERON, PROGRAMMATRICE AU FFCP

KIM‑GUN démontre une forte volonté pédagogique en rendant consciencieusement compte de la complexité de l’histoire de la Corée du Sud. JANG Seon‑wu, dans A PETAL (1995), puis JANG Hoon avec A TAXI DRIVER (présenté au FFCP en 2017) avaient déjà exploré, sous l’angle de la fiction, les événements de Gwangju. Alors que ces films‑là s’immisçaient au cœur du soulèvement, KANG Sang‑woo prend du recul en choisissant la forme documentaire. KIM‑GUN remonte le temps jusqu’à mai 1980 grâce à des photographies d’archives, puis revient progressivement vers l’époque contemporaine en s’appuyant sur de nombreux témoignages actuels. La recherche de l’identité de celui surnommé “Gwang‑su n°1” s’éloigne toutefois du pur documentaire politique qui cherche à démontrer une réalité des faits. Derrière la grande Histoire, KIM‑GUN s’attarde à relater le parcours de manifestants qui cherchent à se remémorer leur propre histoire entre mélancolie et justesse du souvenir.

LAST SCENE de PARK Bae-il [DOCUMENTAIRE]

Le cinéma Gukdo anime la vie culturelle de son quartier à Busan depuis 2008. Mais après une dizaine d’années de bons et loyaux services, il est sur le point de fermer définitivement ses portes.

LE COMMENTAIRE DE DAVID TREDLER, CHEF PROGRAMMEUR AU FFCP

Y a-t-il plus mélancolique qu’un documentaire chroniquant les derniers instants de la vie d’une salle de cinéma et posant en filigrane la question de la pérennité du cinéma indépendant en Corée ? Pourtant LAST SCENE est une œuvre lumineuse à la poésie éclatante, qui bien qu’observant une agonie, celle du cinéma indépendant coréen, se montre apaisée et apaisante. Les employés et les cinéphiles partagent leurs souvenirs de cette salle de quartier, et avec eux, c’est l’amour du cinéma qui se dessine, et plus généralement un beau film sur le partage, partage de culture et partage d’émotions. Le réalisateur parvient à dresser un portrait tout en finesse des hommes et des femmes attachés à ce lieu, vestige nostalgique et ô combien important dont le temps est compté. LAST SCENE est un documentaire qui parlera à tous les amoureux de cinéma.

MAL.MO.E : THE SECRET MISSION de EOM Yuna [DRAME HISTORIQUE]

Durant l’occupation japonaise en Corée, la Société de la Langue Coréenne bâtit le projet de publier un dictionnaire complet de la langue nationale. L’occupant japonais impose sa langue à l’école et fait disparaître petit à petit le coréen, dans un esprit colonisateur très agressif.

LE COMMENTAIRE DE FLORENT BOUTET, PROGRAMMATEUR AU FFCP

MAL.MO.E rappelle que la colonisation linguistique est une étape importante dans un projet impérialiste comme celui du Japon d’avant la Deuxième Guerre mondiale. En cela le film rejoint le Orwell de 1984, qui rappelait avec éloquence le rôle des mots pour structurer la pensée et contrôler les masses. Comme le signale un carton, le coréen est une des très rares langues ayant réussi à compiler une aussi vaste documentation, étudiant chaque dialecte, dans chaque province, pour définir quel vocable utiliser. Au milieu de ce très docte débat, EOM Yuna n’oublie pas de filmer une galerie de personnages attachants. YOO Hae-jin y incarne un de ses plus beaux rôles, celui d’un père au profil peu reluisant qui se transcende dans ces moments formateurs et accélérateurs de conscience comme celui de l’occupation japonaise de l’entre-deux-guerres. Les coréens ne s’y sont pas trompés en plébiscitant le film avec près de 3 millions d’entrées.

ODE TO THE GOOSE de ZHANG Lu [COMÉDIE DRAMATIQUE]

Yoon-young et Song-hyun viennent d’arriver à Gunsan pour y passer quelques jours de vacances. Les deux amis posent leurs valises dans une mystérieuse auberge dirigée par un homme élevant seul sa fille autiste.

LE COMMENTAIRE DE FLORENCE CHERON, PROGRAMMATRICE AU FFCP

ODE TO THE GOOSE explore les liens qui se tissent, maintiennent et désunissent les êtres grâce à une mise en scène précise et apaisante. À l’instar de LA RIVIÈRE TUMEN et A QUIET DREAM (programmé en 2017 au FFCP), deux de ses longs-métrages précédents, ZHANG Lu filme ici habilement une fable mélancolique ancrée dans un espace concret, réel et cloisonnant, incarné par la ville de Gunsan. La présence devant la caméra de PARK Hae‑il (MEMORIES OF MURDER, THE FORTRESS) et MOON So‑ri (UNE FEMME CORÉENNE, MADEMOISELLE) apporte un niveau de lecture supplémentaire à ODE TO THE GOOSE en contaminant le film de leurs rôles antérieurs. En effet, la question de la mémoire individuelle et collective, si prégnante dans le scénario et omniprésente à l’image, donne au récit des accents fantastiques. Cette réalité approximative illustre le tâtonnement des personnages à déchiffrer leurs désirs et à trouver leur trajectoire.

OUR BODY de HAN Ka-ram [DRAME]

Ja‑young prépare avec assiduité un concours devant lui permettre de trouver un emploi dans la fonction publique. Cependant, contre toute attente, elle renonce à se présenter à l’examen. L’intelligente Ja‑young croise alors par hasard le chemin de Hyun‑joo, une joggeuse à la plastique irréprochable.

LE COMMENTAIRE DE FLORENCE CHERON, PROGRAMMATRICE AU FFCP

HAN Ka‑ram développe à travers son premier long-métrage une critique de la société coréenne en la présentant comme une machine aliénante. Dans ce monde, la performance, qu’elle passe par l’exercice intellectuel ou physique, constitue la seule voie pour atteindre conformité et réussite. Si l’ascension sociale épuise mentalement Ja‑young, Hyun‑joo s’épuise physiquement à rechercher son bien-être. La satisfaction identitaire des deux personnages passe donc par un modelage physique visant à paraître plus jeune, plus féminine, plus désirable. Sensoriel, OUR BODY est un film sur les corps. La caméra de HAN Ka‑ram s’attarde sur les regards que porte Ja‑young aux corps féminins qui l’entourent, celui à obtenir, incarné par Hyun‑joo, celui qu’elle n’a plus mais que possède encore sa petite sœur. CHOI Hee-seo (récompensée au Festival de Busan pour son rôle) interprète un personnage désenchanté en quête de jeunesse et d’identité au sein d’une société dans laquelle les échanges humains semblent dépourvus de tout sentiment.

SECOND LIFE de PARK Young-ju [DRAME]

Sun-hee est une adolescente introvertie que personne ne remarque dans son lycée. Aisés, ses parents eux aussi se désintéressent d’elle, trop occupés par leurs activités professionnelles et leurs problèmes de couple. Après un drame, la jeune fille décide de s’enfuir et de commencer une nouvelle vie, différente, sous un nouveau nom.

LE COMMENTAIRE DE FLORENT BOUTET, PROGRAMMATEUR DU FFCP

Aussi économe dans ses effets que dans sa longueur, SECOND LIFE part d’un postulat presque fantastique : peut-on tout recommencer et devenir une nouvelle personne, juste en le décidant un beau jour ? Sun-hee se réinvente pour devenir la jeune femme qu’elle a toujours rêvé d’être. Effacée auparavant, elle est désormais populaire, ignorée on s’intéresse à elle. Pour la première fois elle se sent aimée, et trouve sa place, loin de Séoul, dans une campagne où elle peut enfin exister, validée par ses pairs, mais aussi par une famille de substitution en tout point supérieure moralement à la précédente. Doux et puissant à la fois, ce récit s’amuse à montrer que nos vies ne sont que des assemblages de détails qui sont comme des châteaux de cartes prêts à tout moment à s’effondrer.

PORTRAIT : JEONG Seung-o

Cette année, le FFCP met l’accent sur JEONG Seung-o est né en 1986 à Incheon, en Corée du Sud. Il a étudié le cinéma à l’Université de Yongin.

Avant de signer en 2019 son premier long-métrage comme cinéaste, MOVE THE GRAVE, il a réalisé cinq courts-métrages : MY SWEET HOME, DREAMING CHILD, BIRDS FLY BACK TO THE NEST, KIDULTS et LONG-RUNNING.

  • MOVE THE GRAVE / 이장
    de JEONG Seung-o
    2019 / Drame
    Première européenne
  • LONG-RUNNING / 오래달리기
    de JEONG Seung-o
    2018 / Drame
  • KIDULTS / 순환소수
    de JEONG Seung-o
    2017 / Drame
    BIRDS FLY BACK TO THE NEST / 새들이 돌아오는 시간
    de JEONG Seung-o
    2016 / Comédie dramatique
  • DREAMING CHILD
    de JEONG Seung-o
    2015 / Drame
  • MY SWEET HOME / 열여덟 반
    de JEONG Seung-o
    2012 / Drame

CLASSIQUE : LE CINÉMA CORÉEN FÊTE SES 100 ANS

Comment ne pas faire une édition 2019 du FFCP sans mettre en avant le cinéma coréen qui fête ses 100 ans. Une petite sélection de film plus ou moins récent a donc été réalisée. Toujours avec l’esprit de montrer des oeuvres qui n’ont pas été vues par le grand public :

  • SWEET DREAM / 미몽
    de YANG Ju-nam
    1936 / Drame
  • AIMLESS BULLET / 오발탄
    de YOO Hyun-mok
    1961 / Drame
  • SHOOT THE SUN BY LYRIC / 노래로 태양을 쏘다
    de CHO Jae-hong
    1999 / Documentaire
    BARKING DOG / 플란다스의 개
    de BONG Joon-ho
    2000 / Comédie dramatique
  • GRAVITY OF THE TEA / 녹차의 중력
    de JUNG Sung-il
    2017 / Documentaire