En cliquant sur ce lien, vous vous apprêtez sans doute avec impatience et délectation à découvrir la très violente bande-annonce d’un nouveau film de zombie en provenance de Taïwan, intitulé The Sadness. Un titre qui évoque l’absolue noirceur du premier film de Robb Jabbaz, un réalisateur d’origine canadienne mais dont les précédents courts-métrages ont tous été réalisés et produits à Taïwan.
Zombie flick oblige, le contexte du film ne manquera pas de rappeler la situation que nous connaissons actuellement avec la pandémie de covid. Mais ici, ce sont les conséquences qui sont beaucoup plus traumatisantes : après un an de lutte contre une pandémie aux symptômes relativement bénins, une nation frustrée baisse enfin la garde. C’est à ce moment-là que le virus mute spontanément, donnant lieu à une peste psychotrope. La ville de Taipei sombre alors dans un chaos sanglant où les gens ordinaires sont poussés de manière compulsive à commettre des sévices des plus cruelles et horribles qu’ils puissent imaginer. Dans ce contexte, un jeune couple est poussé aux limites de la raison alors qu’ils tentent de se réunir au milieu de cette dépravation.
L’ère de la civilité et de l’ordre n’est plus. Il n’y a que « la tristesse »… promet le pitch du film.
Autant le dire tout suite, cette année le véritable traumatisme des festivaliers du monde entier se nommera The Sadness. Véritable carnage où se mêle litre de sang, tripes, viols et démembrement dans une ambiance des plus malaisantes et malsaines. Ici la spécificité des zombies n’est ni la lenteur ou la vitesse. C’est bien pire, ils sourient et prennent plaisir à votre souffrance. Ils se nourrissent de votre peur. C’est en tout cas ce que semble démontrer le trailer du film de zombie qui s’annonce comme étant le plus effrayant et perturbant de l’histoire.
The Sadness sera projeté en avant-première au 74e Festival international du film de Locarno, a Austin’s Fantastic Fest et à la soirée de clôture du London’s Frightfest. Il devrait également traumatiser le public du festival Fantasia de Montréal, le seul film auquel le festival – pourtant habitué aux horreurs – a attribué un « trigger warning » ce qui signifie qu’il est susceptible, de par son contenu ultra perturbant, de redéclencher un traumatisme psychologique à une personne.
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