L’été signifie souvent rétrospective pour les cinémas et l’été 2021, malgré la situation sanitaire ne devrait pas déroger à la règle. Normalement, cette rétrospective aurait dû avoir lieu en début d’année…mais fermeture oblige, elle a donc été décalée à cet été.
Il s’agit ici de (re)-découvrir les trois premiers films du réalisateur taïwanais Tsai Ming-Liang sur grand écran, en version restaurée à partir de mercredi.
Au programme, vous pourrez voir :
Les rebelles du dieu néon (1992)
Kan-sheng passe son temps à déambuler dans les rues de Taipei à pied ou en mobylette. Un jour, alors qu’il circule exceptionnellement dans le taxi de son père, il remarque un jeune homme a moto. Ce dernier, agacé par les coups de klaxon de son père, casse le rétroviseur de la voiture. Kang-sheng le retrouve quelque temps plus tard et le suit.
Vive l’amour (1994) – Lion d’or – Mostra de Venise 1994
L’histoire de trois personnages : une femme qui vit seule et a désespérément besoin d’être aimée, un jeune homosexuel qui a envie de tomber amoureux et un jeune homme libre comme l’air qui ne recherche ni l’un, ni l’autre.
La rivière (1997) – Grand prix du jury – Berlinale 1997
Après avoir joué lors d’un tournage de film dans une rivière polluée, Hsiao-kang est saisi d’une étrange douleur dans le cou. Aucun médecin ni guérisseur ne parvient à le soulager de son mal. Son père, qui hante en cachette les saunas gays de la ville, voit sa chambre inondée par une fuite d’eau qu’il n’arrive pas à endiguer. Le père et le fils vont alors se trouver confrontés à leur intimité la plus secrète…