Puisque Hong-Kong est à l’honneur cette année, la nuit Hong-Kong débarque au Forum des images à Paris, demain soir à 21h30. Vous allez avoir droit à deux thème pour cette soirée :
Johnnie To, en présence du réalisateur:
4 film :
Loving You (1995)
Lau, inspecteur de l’anti-drogue, est arrogant avec son équipe et irrespectueux envers sa femme qu’il trompe lors de ses sorties. Cette dernière tombe enceinte d’un autre homme et se résout à quitter son mari. Alors que cette décision semble irréversible, Lau est grièvement blessé. Peu avant la création de sa société de production Milkyway Image, Johnnie To réalise avec Loving You un tournant dans sa carrière et affirme un style personnel qui lui apportera une reconnaissance internationale. Du polar au drame, un récit porté par avec brio par le couple Lau Ching-wan et Carman Lee.
Lifeline (1997)
Plongée au cœur d’une compagnie de pompiers de Hong Kong et de la vie de ces soldats du feu. Le quotidien d’une caserne, rythmé par les joies, les soucis personnels et les difficultés des missions quotidiennes… Jusqu’à ce qu’un immense incendie se déclare dans une usine. En pleine crise du cinéma hongkongais, Johnnie To se lance dans un film grand spectacle pour reconquérir un large public. Malgré un budget réduit, il propose des scènes d’un réalisme à couper le souffle et apporte une réponse flamboyante au Backdraft de Ron Howard avec l’une des scènes d’incendie les plus mythiques de l’histoire du cinéma hongkongais.
The Longest Nite (1998) de Patrick Yau et Johnnie To
Sous la menace d’un puissant chef de triade, deux leaders de gangs rivaux décident de se rencontrer pour faire la paix. L’affaire fait grand bruit dans le milieu, alors qu’un contrat aurait été lancé sur la tête de l’un d’entre eux. Un flic à la botte de mafieux tente d’arrêter la machine mais le tueur rôde déjà en ville. Considéré comme une référence du polar hongkongais, la réalisation est signée Patrick Yau alors que Johnnie To n’apparaît qu’en tant que producteur. Néanmoins, l’esthétique du film, son ambiance et son rythme ne laissent aucun doute sur le rôle prépondérant du maître face à son élève.
La Vie sans principe (2012) de Johnnie To
Une chargé de clientèle dans une banque, un membre d’une triade et un officier de police se retrouvent dans des situations financières difficiles. Dans un contexte de crise économique, ils doivent oublier leur morale et leurs principes pour s’en sortir. Johnnie To revient avec un scénario très moderne et propose sa vision de la société hongkongaise et de ses dérives face à une culture du profit et de l’argent. La qualité de la réalisation de Johnnie To, le scénario de l’équipe Milkyway et le brio de l’interprétation de son trio d’acteur font de cette œuvre un film étonnament critique et très actuel.
et le -18 made in HK :
Catégorie 3 :
The Untold story (1993) d’Herman Yau. VOSTA
Été 1986, les restes d’un corps mutilé sont retrouvés sur une plage de Macau. Rapidement, l’enquête conduit vers un petit restaurateur dont les délicieuses brioches au porc sont réputées dans toute la ville. Anthony Wong, l’un des acteurs les plus impressionnants de Hong Kong, incarne d’une manière des plus troublantes, un cuisinier tueur. Herman Yau, véritable maître du genre, qui a également réalisé Ebola Syndrome, signe avec cette macabre histoire inspirée de faits réels, un chef-d’oeuvre de la catégorie III.
Crazy love (1993) de Roman Cheung VOSTA
Une jeune fille de bonne famille décide de retrouver son petit ami sur l’île de Lantau alors que ses parents la pensent partie pour un séjour linguistique en Angleterre. A son arrivée sur l’île, elle surprend son petit ami au lit avec une autre fille. Folle de rage, elle le quitte et se lance dans des aventures, bien décidée à se livrer à des plaisirs interdits. Loletta Lee tourne ici l’un de ses premiers films érotiques. La présence de la jeune et jolie actrice a fait de Crazy Love un véritable classique du genre pour toute la gent masculine hongkongaise.
The story of Ricky (1991) de Nam Lai-choi
Condamné pour avoir tué les responsables de la mort de sa fiancée, Ricky est incarcé dans une prison très spéciale. Rapidement, les chefs de différents gangs veulent sa tête. Ricky utilise alors ses super pouvoirs dans des combats surréalistes afin de sauver sa peau. Adapté du manga japonais Riki-Oh de Tetsuya Saruwatari, The Story of Ricky est le film inmanquable de la catégorie III. Une cascade de scènes mythiques, des personnages aux super pouvoirs et des acteurs improbables pour un film kitsch et cultissime.
Sex and zen II (1996) de Chin Man-kei
Afin de pouvoir étudier, une jeune fille accepte de se déguiser en garçon et de porter une ceinture de chasteté conçue par son père et équipée de redoutables gadgets. Celle-ci est tellement efficace que l’un de ses amis s’y broiera le pénis et devra se faire greffer un organe de cheval à la place… Parodie de The Lovers de Tsui Hark, Sex and Zen II est un classique de l’érotisme truffé d’humour et servi par deux superbes actrices : Shu Qi, dans l’un de ses tous premiers rôles, et Loletta Lee.
Toute les infos : http://www.pariscinema.org/fr/programmes-2012/nuit-cinema/johnnie-night.html
TARIFS
Tarif Nuit Hong Kong : 12€
FORUM DES IMAGES Forum des Halles, 2 rue du Cinéma – 75001 Paris