Mercredi jour de sortie et cette fois c’est le réalisateur Bi Gan qui sort son film Un grand voyage vers la nuit dans les salles française.
Au programme de ce bon film Luo Hongwu qui revient à Kaili, sa ville natale, après s’être enfui pendant plusieurs années. Il se met à la recherche de la femme qu’il a aimée et jamais effacée de sa mémoire. Elle disait s’appeler Wan Qiwen…
Second long métrage du jeune réalisateur, vous avez sans doute lu, l’excellent papier de Julien Gester dans libé de ce week-end, qui vous ferra (c’est dispo en ligne, merci google) découvrir l’univers de ce dernier.
Celui-ci revient donc derrière la caméra après Kaili Blues sortie en 2016 qu’il n’avait pas, faute de moyen, pu faire comme il l’aurait voulu. Cette fois le réalisateur est satisfait de son travail.
Coté scénario, le romancier Chang Ta-Chun a été consultat sur le scénario et le réalisateur a déclaré : On a beaucoup discuté de la structure du film. Par exemple, sa division en deux parties. La première partie est intitulée : Mémoire , la deuxième : Pavot , comme dans le titre du poème de Paul Celan : Pavot et mémoire . À un moment, je l’ai même envisagé comme titre du film, mais j’ai finalement abandonné cette idée.
Coté critique, Un grand voyage vers la nuit a été bien réceptionné par les médias français. Pour Ecran Large, « Un Grand Voyage vers la Nuit » n’est pas seulement un plaisant songe doublé d’un tour de force technique, même son de cloche chez les Inrockuptibles : Cette frontière entre le long début et la grande fin n’est pas une ligne de partage mais une ligne de fuite qui autorise toutes les brisures et que l’on y danse d’un pied sur l’autre.