Critique : God of Cookery de Lee Lik-Chi et Stephen Chow

Note des lecteurs0 Note
4

Stephen Chow est «Sik San, le « Dieu de la cuisine »…il est partout : restaurants, plats préparés à la qualité douteuse ce « Dieu de la Cuisine » est surtout un restaurateur arrogant qui utilise son image pour lancer des restaurants à la chaine où il ne regarde pas la qualité mais juste l’argent que cela peut lui rapporter…

Du coup, lorsqu’il est trahi par ses employés Ng Man-Tat et Vincent Kok, il perd tout et ce dernier devient le nouveau dieu de la cuisine.

Exit donc la gloire et l’argent, celui se retrouve sans rien ! Rejeté par le public qui a assisté en direct à sa chute il se retrouve à la rue. Airant tel un clochard, il se retrouve sur Temple Street et est sauvé par « la sœur laide » Turkey (Karen Mok) qui met sa triade à son service pour l’aider et retrouver l’estime de soi. C’est alors qu’à grand coup de marketing ils lancent « Les boulettes de bœuf explosives ». Voulant reconquérir son titre, il doit d’abord apprendre une chose fondamentale : Les bases de la cuisine ! C’est alors que celui-ci se dirige vers la Chine Continentale.

Ce passage est d’ailleurs très agréable, on voit Sik San, apprendre ce qu’il aurait déjà du savoir et on le voit naturellement se diriger vers son titre de « dieu de la cuisine » (bon je spoil rien, c’est évident). Il passe donc d’un produit purement marketing à un vrai cuisinier.

Alors que le film « Le festin chinois » chorégraphiait comme du kung-fu les séances de préparation culinaire, celui-ci n’est pas mal non plus, bien que le film de Tsui Hark est supérieur sur ce point. Cependant, il met plus l’accent sur le côté parodie et la rédemption de soi (surtout celle de Stephen Chow), une vrai comédie culinaire, un vrai plaisir, du pure Stephen Chow. Les personnages sont tous au top de leur interprétation : Ng Man-Tat est méconnaissable sans sa moustache et avec les cheveux blanc et Karen Mok parfaite en « sœur laide », un vrai plaisir. On aime aussi ce grain particulier au film qui datant de 96′ ne donne pas des moyens gigantesques au film et lui apporte ce qui fait tout le charme des films de S.Chow des années 90.

Comme toujours avec les films sur la cuisine, les plats présentés (une fois que Sik San sait cuisiner bien sûr) sont tous très alléchants et même si ce n’est pas le but du film, celui-ci donne faim !

God of Cookery est dans la top liste des meilleures comédies d’Hong-Kong et est parfaitement représentatif des films de grande classe qu’a pu faire Stephen Chow comme Fist of Fury 91′ (qu’il ne réalise pas). A voir absolument !

God of Cookery de Lee Lik-Chi et Stephen Chow
Avec un micro-budget Stephen Chow réalise une grande comédie culinaire.
Note des lecteurs0 Note
4