Critique : Fireworks de Akiyuki Shinbo et Nobuyuki Takeuchi

©2017 "FIREWORKS, Should We See it from the Side or the Bottom?" Film Partners
Note des lecteurs2 Notes
3.2

Premier film a inaugurer l’année Anime en France, Fireworks de Akiyuki Shinbo et Nobuyuki Takeuchi sort donc en salle ce mercredi après avoir été disponible en Asie plus tôt en 2017. De notre côté on est toujours très content qu’un film d’animation japonaise sorte en salle, il faut dire que cela se multiplie grâce à  Eurozoom, déjà responsable de Mazinger Z ou encore de Your Name. le distributeur Eurozoom en partenariat avec l’éditeur All The Anime continue son travail de promotion des grands dessins animés japonais avec la sortie de FIREWORKS en partenariat avec l’editeur DVD All The ANIME.

Etant personnellement nul en pitch de film, je pense qu’il est plus simple pour expliquer Fireworks de vous donnez le synopsis de celui-ci :
En cette belle journée d’été, Nazuna, discrète collégienne, décide de défier ses deux amis Norimichi et Yusuke lors d’une course de natation. Le vainqueur assistera à ses cotés au feu d’artifice de la soirée. C’est Yusuke qui remporte la course mais entre temps, Norimichi découvre le secret de Nazuna. Obligée de déménager en raison du divorce de ses parents, la jeune fille cherche à fuir. Et si Norimichi pouvait changer le destin de cette journée ?

Ceci étant passé on peut en revenir à Fireworks, premier élément à retenir, la musique. Sans aucun doute dans une optique de vendre des CD (ou l’équivalent en dématérialisé), la musique à toujours un aspect important au Japon, que ce soit dans les publicités et bien entendu dans les films. Ici on apprécie tout particulièrement cet aspect qui nous transporte littéralement et donne presque envie de fermer les yeux pour en apprécier chaque note à certains moment. Une vraie réussite (sans parler de la fin…au top !)

Basé sur un Drama de 1993, le script a été adapté pour ce film par Hitoshi Ohne que vous connaissez sans doute plus avec la casquette de réalisateur, celui-ci étant très actif, que ce soit pour la télé (Hello Harinezumi, Reverse Edge: Ohkawabata Tanteisha) ou au cinéma (le film Live Bakuman, Moteki), ce n’est pas son premier essai à l’écriture, que ce soit là aussi pour la télé ou pour le cinéma. Le script justement, si la mise en place était sans doute très adapté pour le Drama (qui avait bien fonctionné à l’époque), on se retrouve ici devant quelques passages inutiles, la mise en place des personnages et les 30 premières minutes sont fastidieuses avant que le film ne démarre vraiment. Le film s’attarde sur certaines scènes pas forcement très utile et fait des raccourcis à d’autres moment où l’on ne comprend pas forcement la réaction des personnages l’un face à l’autre.

On pourrait aussi reprocher au studio SHAFT certaines scènes, pas forcement évidente à traduire à l’écran il est vrai, mais qui viennent sauter à l’œil immédiatement, on pense notamment au début du film où les protagonistes se retrouvent dans la piscine et où leurs formes dans l’eau devient fantomatique vue de l’extérieur de la piscine quand ils plongent dans celle-ci et ce n’est malheureusement pas le seul exemple. C’est d’ailleurs fort regrettable, car (chacun ses gout), le design général et les décors de Fireworks sont très intéressants visuellement parlant et assez beau, on s’imagine sans mal dans cette petite ville, dans ce lycée japonais, au bord de l’eau, au Japon. Un vrai voyage touristique, le film donne vraiment envie de découvrir le japon sous le soleil.

L’histoire général du film est très sympa et une fois passée la mise en place (trop) longue, on ne s’arrête plus et on rentre facilement dans Fireworks où on veut toujours en savoir plus. On vous conseille donc le film même si le trio classique d’un film d’animation japonais (musique, animation, histoire) est trop rarement en synchronisation. Si ce dosage avait pu être mieux maîtrisé tout au long du film on serait face à un un très grand film d’animation, dommage.

Fireworks de Akiyuki Shinbo et Nobuyuki Takeuchi
Note des lecteurs2 Notes
La musique
Une mise en place trop longue
3.2