TOP 10 des films incontournables de Jackie Chan

Rédacteur pour le site JACKIE CHAN FRANCE (jackie-chan.fr), Alex C. m’a sympathiquement proposé de faire partie des rédacteurs de Ciné-Asie. Alors quoi de plus logique en effet que de commencer par un top 10 des films de Jackie Chan. Etant fan depuis ma plus tendre enfance  (j’ai 34 ans), mon admiration n’a jamais cessé pour la star qui est certainement le cinéaste, comédien, cascadeur le plus impliqué de l’histoire du cinéma allant comme chacun le sait, jusqu’à donner de sa personne pour assouvir son amour pour le 7e art.

Avec ce Top 10, même si c’est forcément inévitable, l’idée n’est pas de juger ses films uniquement par le prisme des combats mais sur leur tonalité générale. Sans suspense, j’ai donc omis volontairement des films comme Dragons Forever et Soif de Justice qui possèdent pourtant chacun d’eux les plus beaux duels (Jackie Chan vs Benny Urquidez) du cinéma d’arts martiaux. Vous ne trouverez pas non plus les films hollywoodiens, période 1998-2004, qui est sans aucun doute la partie de sa carrière la moins intéressante. Enfin, j’aurais pu mettre dans ce top 10, des films comme Shinjuku Incident de Derek Yee qui narre la vie dramatique d’immigrés chinois en illégalités au Japon et Police Story Lockdown de Ding Sheng, très bon drame sur la culpabilité d’un père sur fond d’intrigue policière qui n’a de réel défaut que son titre ou encore le remake de Karate Kid, d’une sincérité étonnante qui représente une nouvelle étape dans sa carrière hollywoodienne plus dramatique qui aboutira au récent The Foreigner, solide thriller à l’anglaise signé Martin CampbellJackie Chan partage l’affiche avec Pierce Brosnan.

Place aux 10 films incontournables de la star mondiale et essentiels pour toutes personnes ne connaissant Jackie Chan que par ses films américains (tel que la trilogie Rush Hour, Shanghai Kid, Le Smoking ou encore  Le Tour du Monde en 80 Jours)…  JACKIE CHAN c’est ça :

#10 – JACKIE CHAN DANS LE BRONX (1995)

JackieChandansleBronx

L’histoire : Keung (Jackie Chan) vole au secours d’une femme (Anita Mui) victime de racket alors qu’elle vient de reprendre le magasin de son oncle

C’est le film HK qui a permis à Jackie Chan de percer à Hollywood. Si le scénario est d’une naïveté confondante avec ses loubars sortis tout droit des plus gros nanars du bis italien des 70s, force est de constater que le film de Stanley Tong est d’une incroyable efficacité en ce qui concerne l’action. Dynamisé par le montage américain, le film est une véritable « bande démo »  et quasi inventeur de la discipline estampillée « street » qu’est le Parkour qui voit les éléments urbains se transformer en obstacles franchis grâce à la course, au saut, à l’escalade…  Ici, Jackie Chan saute d’un immeuble à un autre, escalade les étages d’un parking avec une facilité déconcertante, bondit sur aéroglisseur lancé à pleine vitesse (cascade où il s’est cassé le pied), fait du ski nautique et passe carrément sous l’aéroglisseur…  il saute, frappe, esquive et fuit ses ennemis dans une course poursuite affolante à travers les rues de New-York (filmé à Vancouver !).

#9 – NEW POLICE STORY (2004)

NewPoliceStory

L’histoire : Chan est le meilleur flic de Hong Kong. Présomptueux et arrogant, on lui confie toutes les missions ardues. Suite à une erreur de jugement, toute son unité est décimée par un gang de malfrats dopés à l’adrénaline et aux sports extrêmes. Alors qu’il sombre dans l’alcool, une jeune recrue le pousse à reprendre l’enquête pour arrêter les meurtriers.

New Police Story fait suite à une carrière hollywoodienne décevante qui voit Jackie Chan constamment relégué en side kick distributeur de baffes sans pour autant lui laisser les rênes à 100% en ce qui concerne les cascades et autres scènes de combats. Bien décidé à redorer son blason entaché par des Rush Hour (Jackie Chan a toujours désavoué ces films), Le Smoking, et autres Tour du Monde en 80 Jours… il confie alors au réalisateur Benny Chan (avec qui il a déjà tourné Who Am I ? en 1998, toujours inédit en France) et au scénariste Alan Yuen (le réalisateur du récent Firestorm avec Andy Lau), le soin de rappeler au monde et notamment à son public de Hong-Kong qui il est. Jouant la carte judicieuse de son âge (la cinquantaine), le film d’action étonne plus par le rôle dramatique et dépressif de Jackie que par ses scènes d’actions pourtant très efficaces qui ne comportent que deux vifs combats face au tout jeune Andy On (vu cette année dans le formidable Hacker de Michael Mann). Outre le fait que l’on peut voir à travers ce film, une sorte d’exutoire où Chan culpabilise de s’être laisser « manipuler » par le système hollywoodien, c’est une véritable cure de jouvence, un décrassage en règle de cinq années de films mineurs américains, un retour aux sources qui toutefois fait la part belle à la pousse montante du cinéma HK. On trouve  au casting Nicholas Tse, Daniel Wu, Charlène Choi mais plus surprenant le retour aux affaires de Charlie Yeung, elle qui quelques années avant, avait annoncé qu’elle arrêtait la comédie.

#8 – LITTLE BIG SOLDIER (2010)

LittleBigSoldier

L’histoire : Dans la Chine ancienne, une bataille très meurtrière oppose les Liang et les Wei. Un soldat, lâche et malin (Jackie Chan) fait semblant d’être mort pendant le combat. Seul survivant parmi les Liang, il fait prisonnier le jeune général des Wei (Wang Lee-Hom, vu lui aussi cette année dans Hacker). Il doit maintenant le ramener dans son camp pour obtenir une récompense.

Le dernier chef d’œuvre en date de Jackie Chan. Réalisé par le réalisateur chinois Ding Sheng, celui-ci démontre un véritable talent singulier et un incroyable sens artistique en ce qui concerne la composition visuelle de ses plans. Little Big Soldier, c’est un peu comme New Police Story, 6 ans avant. Jackie Chan remet une nouvelle fois en question son cinéma, délaissant judicieusement et pour de bon cette fois le cinéma d’action spectaculaire. Même si il ne renie pas pour autant le spectaculaire (Chinese Zodiac en 2012, Skiptrace à la fin de l’année) Jackie Chan semble désormais s’intéresser beaucoup plus aux rôles et aux sujets de ses films. Premier film de Jackie Chan produit entièrement en Chine continentale, Little Big Soldier est un film atypique. Mais pas seulement dans la filmographie de Jackie Chan. Atypique au sens large cinématographique. Comique et tragique, il flotte autour du film comme une atmosphère onirique, triste, malgré les situations rocambolesques qui parsèment le chemin des deux héros. Porté par une direction artistique excellente, le film ressemble à un western post-apocalyptique saupoudré de métaphysique finissant par rendre le film fantasmagorique. Allégorie sur la Guerre ; discours sur l’engagement et le patriotisme, discours sur l’utilité de la Guerre et sur l’inutilité de se battre. Discours sur l’honneur et la trahison. Le film l’emporte bien plus de par la poésie et la réflexion que le spectateur doit en tirer, que par ses quelques scènes d’actions pourtant loin d’être mauvaises.

#7 – OPERATION CONDOR (1991)

OperationCondor

L’histoire : Avec l’aide de trois femmes, L’aventurier et chasseur de trésor, Jackie est chargé de retrouver, dans le désert du Sahara, un trésor de guerre nazi.

Suite de Mister Dynamite en 1986 pour lequel Jackie Chan a failli perdre la vie, Opération Condor est un classique du film d’aventure comique HK. Loin de se prendre au sérieux, Jackie Chan réalise ici un Indiana Jones-like terriblement réjouissant pour lequel rien ne semble l’arrêter. Une sorte d’aventure à la Tintin, aux personnages caricaturaux mais terriblement sympathiques et aux cascades homériques jusqu’à son final totalement délirant qui voit Jackie Chan et ses poursuivants s’affronter dans une énorme soufflerie démontrant un étonnant sens du burlesque « made in Jackie » à mesure que l’hélice géante les aspire ou les repousse, tout cela sous les yeux médusés des trois nanas totalement éberluées comme peuvent l’être les spectateurs. Totalement mégalomane et faisant fi de l’incroyable dépassement budgétaire, Jackie Chan se verra par la suite interdit de mise en scène par ses producteurs de l’époque, la Golden Harvest. En 2012, il signera un troisième épisode avec Chinese Zodiac, mais force et de constater que la recette a été perdue…

#6 – TWIN DRAGONS (1992)

TwinDragons

L’histoire : La nuit où Madame Chan donne naissance à des jumeaux, un gangster en cavale s’introduit dans la clinique et prend un des deux bébés en otage. L’enfant ne sera jamais retrouvé et ses parents vont reporter toute leur affection sur le petit John. Vingt-cinq années plus tard, ce dernier, devenu un chef d’orchestre réputé, descend dans un hôtel de luxe de Hong Kong, où il rencontre un certain Boomer… son frère jumeau ! Les deux frères réunis vont devoir affronter malgré eux, le gang le plus dangereux de la ville !

La meilleure comédie de Jackie Chan. Réalisé par Tsui Hark et Ringo Lam… le film est un véritable festival de stars aussi bien derrière que devant la caméra. Produit pour renflouer les caisses de la Guilde des Réalisateurs de Hong-Kong, le célèbre producteur Ng See-Yuen convoque tout le gratin du cinéma HK pour une comédie déjantée qui voit Jackie Chan interpréter deux jumeaux totalement antagonistes. A ses côtés, la ravissante Maggie Cheung, Teddy Robbin-Kwan et la jolie Nina Li-Chi vont perdre littéralement la tête ignorant l’existence du frère jumeau de Boomer, croisé par hasard et embarqué malencontreusement dans une affaire de gros sous avec la triade locale. C’est d’ailleurs regrettable de ne pas avoir vu plus souvent Jackie Chan interpréter ce type de rôle à la « Boomer », le double qui a penché du mauvais côté, cigarette au bec, voyou, doux dingue, macho et arrogant tant le rôle lui va comme un gant. Délaissant les scènes d’actions à Ringo Lam (City on Fire), Tsui Hark s’est occupé de la comédie pure tandis que Jackie Chan s’est offert le final homérique dans un garage à voitures dédié aux « crash test dummies ». Tout le long du film, on croisera quasi tous les réalisateurs de HK qui se sont prêtés au jeu tel que Liu Chia Liang, Kirk Wong, John Woo, Mabel Cheung, Gordon Chan, Peter Chan, Tsui Siu Ming, Ching Siu-Tung, Cliffton Ko, Yuen Chor, Wong Jing et même le célèbre compositeur James Wong (décédé en 2004), sans oublier la petite scène qui voit réunis Tsui Hark, Ringo Lam et le producteur Ng See-Yuen en plein jeu de cartes. Au vu de cette indéniable réussite comique (voir et revoir la scène de la baignoire qui voit les jumeaux rendre folle Nina Li-Chi !) et gros succès HK (le plus gros en date de Tsui Hark) lors de sa sortie au nouvel an chinois, on se demande comment Jackie Chan n’a pas pu croiser plus souvent la route du célèbre réalisateur.

#5 – BIG BROTHER (1989)

BigBrother

L’histoire : Un Chinois sans le sou sauve par hasard un chef de la pègre locale et se voit ainsi lui succéder. Il semble être protégé par les fleurs qu’une vieille dame lui vend régulièrement. Afin de permettre le mariage de la fille de la vendeuse avec le fils d’un millionnaire, il utilise son organisation pour faire croire que la vendeuse est en fait une riche veuve habitant le luxueux hôtel dans lequel elle a fait croire à sa fille qu’elle résidait.

Comédie de luxe et classique instantané signé Jackie Chan désireux de prouver qu’il pouvait mettre en scène un film de haut standing. Remake du film de 1933, La Grande Dame d’un Jour de Frank Capra, Jackie Chan signe une grande comédie élégante et bourrée d’action au budget faramineux pour l’époque (9 millions de HK$) et qui a nécessité pas moins de 9 mois de tournage. A ses côtés, on notera la présence des regrettés Anita Mui (décédée d’un cancer en 2003), Wu Ma (1942-2014) et Bill Tung (1933-2006). Vous l’aurez compris Big Brother représente à lui seul tout une époque du cinéma de Hong-Kong. Jackie Chan avouera volontiers qu’il s’agit ni plus ni moins du film préféré de sa carrière.

#4 – POLICE STORY (1985)

PoliceStory

L’histoire : L’inspecteur Chan se voit confier la protection d’une femme, petite amie d’un parrain de la mafia que Chan essaye de mettre sous les verrous depuis plusieurs mois. En moins de 48h, il va devoir faire face à cette mission, à sa fiancée qui le croit infidèle et à la horde de mafieux qui veut le mettre hors-circuit.

Impossible d’évoquer le cinéma de Jackie Chan sans citer Police Story. Film d’action culte réalisé et interprété par Jackie Chan avec Maggie Cheung, Brigitte Lin et toute une flopée de cascadeurs mutilés à la suite du film. Police Story détient le record du nombre de blessés sur un tournage. Nombreux sont les cascadeurs ayant mis fin à leur carrière suite au tournage de ce film. Jackie Chan lui-même se verra plusieurs fois blessé notamment lors du final cultissime dans un centre commercial qui n’est ni plus ni moins qu’une maelstrom d’os et de verre brisé. Lors de ce final, il se sera notamment brisé les vertèbres, disloqué le bassin et bruler les mains en glissant le long du perche enguirlandée de loupiotes lumineuses. En 1985, personne dans le monde du cinéma ne s’attendait à ça. Le film a redéfini les codes du cinéma d’actions. Même les cinéastes américains vouent un culte au film, à l’image du réalisateur de Conan, John Milius, alors en tournage à Boméo pour L’Aube Rouge, qui a été invité par ses cascadeurs pour découvrir le film dans un cinéma local. L’un des plus importants coordinateurs de cascades du cinéma hollywoodien Terry Leonard n’en croyait pas ses yeux ! Ce qui rendit le film culte à Hollywood qui pillera régulièrement  quelques scènes et idées du film comme dans Tango & Cash ou Bad Boys 2. Pour Police Story, Jackie Chan a reçu le prix du meilleur film et des meilleures chorégraphies d’actions aux Hong-Kong Film Awards de 1986.

#3 – LE MARIN DES MERS DE CHINE (1983)

LeMarindesMersdeChine

L’histoire : Au début du XXe siècle. Les pirates rançonnent les mers du Sud-Est asiatique et ridiculisent les gardes côtes de Hong-Kong. Parmi eux, l’intrépide Dragon préfère démissionner, révolté par la corruption qui gangrène les forces de police. En compagnie de son complice Fei, il déclare la guerre au réseau qui fournit les pirates en armes.

Véritable classique dans sa carrière, le film réunit pour la première fois Jackie Chan aux côtés de Samo Hung et Yuen Biao, deux compagnons de route sortant de la même promotion que lui, de la dure école de l’Opéra de Pékin. Trio donc que l’on retrouvera par la suite dans Soif de Justice (1984) et Dragons Forever (1988). Véritable hommage au burlesque des films muets que Jackie Chan affectionne tant, Le Marin des Mers de Chine est une œuvre incontournable de par sa production titanesque pour l’époque, sa reconstitution historique soignés et son humour digne des meilleurs muets et bien entendu de ses cascades complétement folles dont une qui aura marqué l’histoire : l’hommage au film muet de 1923, Monte Là-dessus avec Harold Llyod qui voit ce dernier suspendu a une aiguille d’une horloge. Mais contrairement à Llyod, l’exploit de Jackie Chan réside dans le fait qu’il filmera sa chute de près de 25 mètres de haut en plan large, sans coupe et sans aucun tapis. C’est tout simplement du jamais vu ! Et encore un film culte.

#2 – CRIME STORY (1993)

CrimeStory

L’histoire : Un important homme d’affaires suspecte un groupe d’hommes de vouloir le kidnapper. Il demande à la police de le protéger, et l’inspecteur Chan est chargé d’assurer sa protection. Malheureusement, Chan ne peut pas empêcher l’enlèvement dans lequel un autre policier trouve la mort…

Profitant de son interdiction de mise en scène, Jackie Chan profite alors de cette opportunité pour s’essayer à d’autres genres avec d’autres réalisateurs. C’est comme ça qu’on a pu le voir dans un film de Tsui Hark (Twin Dragons), Stanley Tong (Police Story III : Supercop), Wong Jing (Niki Larson). C’est aussi à ce moment-là qu’il croise le chemin de Kirk Wong. Réalisateur sulfureux de polars sans concession. On est alors en 1991 et ce dernier cherche un comédien pour jouer dans un polar tiré d’une histoire vraie à HK, celui d’un riche industriel kidnappé. Co-écrit par Teddy Chan (Downtown Torpedoes, Espion Amateur, Kung-Fu Killer) et un ex-flic qui ne dévoilera jamais son identité, le film inspiré de faits réels met en parallèle au kidnapping, une grave affaire de corruption entre un inspecteur de police et les triades. Prévu au départ pour Jet Li ce dernier refusa de peur des répercutions sur sa vie privée, suite à l’assassinat de son agent par les triades. Lorsque Jackie Chan se propose, c’est toute l’industrie du cinéma de l’ex-colonie britannique qui est en émoi. Voyez-vous donc, Jackie Chan, le chantre du burlesque et de la comédie kung-fu prêt à interpréter un inspecteur de police névrosé dans un polar pour le moins tendu. Le fait que Jackie Chan ait accepté de tenir le premier rôle rend le film d’autant plus crédible. Ici, on n’assiste plus à des gags. Ici, point de grimaces… Jackie Chan est impeccable dans ce rôle de flic obsédé par son travail au point de se mettre lui et les autres en danger. Très tôt après la sortie du film et de peur de choquer son public, Jackie Chan désavouera le film et révélera une mésentente artistique avec le réalisateur Kirk Wong (on dit même que c’est Jackie Chan qui a réalisé 80% du film). Néanmoins, avec le temps, Jackie Chan semble désormais prêt à lui reconnaitre sa qualité. Sombre et terriblement nerveux, Crime Story fait tout simplement partie des meilleurs polars made in HK.

#1 – DRUNKEN MASTER II (1994)

DrunkenMaster2

L’histoire : Jeune disciple de son père, Wong Fei Hung est un garçon espiègle qui préfère s’amuser plutôt que de suivre les leçons de son père mais qui devient surtout invincible lorsqu’il a bu un verre de trop. Avec l’aide d’un maître en arts martiaux, le jeune homme va combattre un groupe spécialisé dans le vol des trésors nationaux chinois…

Sans surprise pour les fans, Drunken Master II est le chef d’œuvre de la filmographie de Jackie Chan. Film de Kung-Fu terminal, jamais on aura revu des combats d’une aussi incroyable inventivité et exécutés au millimètre près. D’ailleurs après la sortie du film, personne n’osera reproduire un film de ce type, préférant ainsi les fantaisies câblées de peur de souffrir de la concurrence avec ce chef d’œuvre intemporel que l’on peut aisément ranger au côté des classiques du cinéma tel que Dansons sous la pluie avec Gene Kelly et Stanley Donen. Produit pour la Guilde des Cascadeurs de Hong-Kong dont les bénéfices ont été reversés à l’association, Jackie Chan donne donc une suite au Drunken Master de 1979, qui l’a rendu célèbre en Asie. Auparavant réalisé par Yuen Woo-Ping, Jackie Chan reprend donc le rôle du célèbre Wong Fei-Hong et décide cette fois de confier la réalisation de ce deuxième opus à un autre grand réalisateur du cinéma d’arts-martiaux Liu Chia-Liang. Malheureusement et suite à des problèmes financiers, Jackie Chan alors producteur du film décide de renvoyer le grand maître et termine le film lui-même notamment le final qui nécessitera pas moins de 4 semaines de tournage pour seulement 20 minutes de film. Furieux et paroxystique, Drunken Master 2 est tout simplement le plus grand film de kung-fu jamais réalisé.

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  1. Il n’est pas dans le top, mais je voudrais dire 2 mots sur Mister Dynamite/Armour of God.
    Comment, quand tu as 8-10 ans ne pas être absolument fasciné, éberlué, transporté quand à la toute fin, Jackie Chan bondit du haut d’une montagne, visiblement sans sécurité (visiblement seulement bien entendu), dans le vide pour atterrir sur une montgolfière ???
    Est-ce que c’est possible de ne pas rêver quand on voit ça ?
    Est-ce que c’est possible de ne pas se dire « Hey mais c’est Super Mario en fait ce type ! » ?

    Bref, c’était mon 1er Jackie Chan (il me semble) et depuis, l’histoire d’amour est toujours belle comme au 1er jour.

  2. Oui mais Pippo, comme je l’ai mentionné en intro, je n’ai pas jugé les films sur les scènes de fight ou cascades mais sur la tonalité globale (soit le scénario, la réalisation… et bien entendu les fights et les cascades mais pas uniquement). Quoiqu’on en pense de Mister Dynamite, le film a indéniablement vieilli contrairement aux autres qui sont de véritables classiques. Après je suis d’accord, le fight avec les amazones, l’intro face aux pygmées et le final ont marqué. Mais voilà, je refuse de me conduire en fan aveugle.

    De plus, si tu prends en considération que la filmographie de Jackie totalise à l’heure actuel plus de 100 films (hors caméo et production) ! Autant dire que ce top 10 est égale à la première place 🙂

  3. Il n’a jamais été question de remettre le classement en cause !
    Et d’ailleurs, à la réflexion, je suis d’accord sur tout la ligne. Je voulais juste témoigner de mon « éveil » à Jackie Chan en fait…

  4. J’ai bien compris Pippo ^^
    Et c’est totalement compréhensible après tout.

  5. Une carrière tellement incroyable que rien que le fait d’attribuer un « top non exaustive » n’est que minime pour ma part, quoique un top de toute sa filmographie aurait été amusant aussi, pour ma part, Thunderbolt fait partie de mes préférées même si effectivement une partie des combats a été bien relayé par les cascadeurs et artistes martiales de Sammo Hung, j’ai en tête les coups de pied retournés…j’en suis tout retourné tellement j’ai apprécié durant le film et puis il y a aussi la partie course de voitures, les scènes un peu plus dramatiques…le fameux combat justement Jackie VS les yakuzas…dans une salle de jeux de pachinko, un must!!!

  6. Les deux fight de Thunderbolt sont en effet bien pêchu. On voit bien la touche de Samo (il est le coordinateur des combats du film) qui est plus direct et brutale que les chorégraphie de Jackie. Sur Thunderbolt, Jackie Chan avait le pied dans le plâtre à cause de la mauvaise réception lors du saut sur l’aéroglisseur sur les derniers jours de tournage de Jackie Chan dans le Bronx.

  7. Crime Story est pour moi l’un des plus beaux films de polars et pas qu’à Hong Kong mais vraiment un cran au dessus des Michael Mann ou période John Woo des années 90 … Il est tout simplement génial dans ce film, ça me fait rappeler aussi Island of fire…. qui est aussi assez sombre… et que dire de mes larmes en voyant le rapport Sammo Hung/ Jackie Chan dans First Mission…. ah tout ça me fait rappeler ces années de jeunesse ou j’attendais impatiemment les nouveaux films de Jackie Chan….

  8. je suis fan de jackie chan je collection depuis 1988 tous ces film incroyable je suis un grand fan j attend le dernier film avec impatience toujours pas nouvel il devai sortir fin janvier le covoid a tous changer pas nouvel du nouveau film 2020 de jackie chan vanguare

    https://www.serrurier-parispascher.fr/

  9. pardon le titre et VANGUARD

    je suis près a payer pour le voir sur amazon ou n importe quel autre plate forme jackie chan

  10. Il va falloir attendre un peu 😉 le film est tout juste sortie en Chine…mais il sera sans doute disponible comme toutes les dernières productions de Jackie Chan

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