Présenté en première mondiale au Busan Film Festival, Autumn Autumn, réalisé par un jeune prodige de la nouvelle vague coréenne Jang Woojin primé au Jeonju International Film Festival pour son film en 2012 A Fresh Start, il nous revient avec cette histoire d’amour mélangée à un esthétisme absolu frôlant le cliché de l’intellectualisme artistique en croyant que faire un film lent donnerait toute sa légitimité et une grandeur narrative.
Le problème c’est que la lenteur il faut savoir la gérer et pour Autumn Autumn ce fut indigeste. On ne comprend pas tout puisque l’histoire d’amour est mélangée à une autre histoire en parallèle : celle d’un homme en détresse qui n’a pas obtenu son job à Séoul et revient donc dans sa ville natale : Chuncheon. C’est après plusieurs minutes que l’on comprend que cette ville de province, Chuncheon est le coeur de ce film.
L’histoire d’amour se joue entre un couple d’âge mûre. Se remémorant leur idylles passées et leur vies d’autrefois ils se décident tous les deux à partir vers cette ville de Chuncheon pour se ressourcer car elle est un lieu prisée, perdue au milieu d’une nature merveilleuse.