7 films japonais et un documentaire sur les Yakuza dispo gratuitement en streaming sur Arte jusqu’au 29 aout

Et en bonus : A Touch of Zen de King Hu ! ARTE ARTE ARTE !!!!

Comme chaque été, la plateforme de streaming d’Arte fait dans la qualité avec cette fois encore de nombreux films à voir gratuitement !

Fusionnant de plus en plus la télé et le web, Arte, qui est décidément la chaine de TV la plus fantastique du PAF, diffusion sur ses antennes ou sur le web pas moins de 8 films et 1 documentaire en ce beau mois d’aout 2020.

Des samouraïs, aux yakuza en passant par le japon féodal, Arte fait la part belle au beau cinéma avec des monuments du genre comme La Forteresse cachée de Akira Kurosawa.

Très interessant aussi le documentaire réalisé par Yves Montmayeur, Yakuza Eiga, une histoire du cinéma Yakuza.

A la télé :

Lundi 3 août

  • Une femme dans la tourmente de Mikio Naruse à 20h45

Jeune veuve de guerre, la douce Reiko s’occupe de sa petite épicerie qui la fait vivre avec sa belle-mère et Koji, son beau-frère qui, depuis son retour de l’université, se cherche entre nuits alcoolisées, bagarres et parties de mahjong. Un soir, Koji avoue ses sentiments à Reiko.

  • Saya Zamuraï de Hitoshi Matsumoto à 00h30

Kanjuro Nomi, un vieux samouraï qui a déserté son clan, est condamné par le seigneur local aux «travaux de trente jours» : il doit impérativement faire sourire le fils du prince, dépressif et mutique depuis la mort de sa mère. En cas d’échec, Kanjuro devra se résoudre à un suicide rituel en public.nippone.

Lundi 10 août

  • La Forteresse cachée de Akira Kurosawa à 22h45

Au temps du Japon féodal, deux escrocs se retrouvent mêlés à une guerre entre clans rivaux. Attirés par le trésor de la princesse d’Akizuki et de son samouraï, ils vont les suivre jusqu’au royaume Hayakawa où ils pourront trouver refuge… Mélant tragédie, burlesque, road-movie et film d’action, cette grande fresque épique est l’un des plus grands succès d’Akira Kurosawa. George Lucas y trouva une influence majeure pour sa mythique saga Star Wars.

Exclu Web sur arte.tv :

Disponible jusqu’au 29 août

  • A Touch of Zen de King Hu

Entre la Chine et la Mongolie, à l’époque de la dynastie Ming, un jeune lettré vit seul avec sa mère près d’une citadelle en ruines, que l’on dit hantée. Il y fait la connaissance de la belle et mystérieuse Yang Hui-chen, fille d’un général assassiné, qui a trouvé refuge dans un monastère, où elle apprit à combattre. King Hu est le premier à donner une dimension esthétique et poétique aux séquences de combat. Devenu mythique, ce film qu’il mit quatre ans à tourner, va le révéler au public occidental. Ang Lee lui rend un hommage direct avec Tigre et dragon.

  • Tokyo Drifter / Le vagabond de Tokyo de Seijun Suzuki

Tetsuya, ancien tueur à gages, a décidé de renoncer à la violence pour se lancer dans l’immobilier. Pris dans l’affrontement de son ancien clan avec un gang rival, il est contraint de se réfugier à la campagne. Suzuki, réalisateur contestataire, bouscule les clichés du genre dans ce polar délirant qui passe du noir et blanc à la couleur, du thriller à la comédie musicale, de la sérénité à une violence extrême.

  • Mr Long de Sabu

Après une mission qui a mal tourné, un tueur à gages taïwanais part se terrer dans une petite ville japonaise et crée bientôt un petit restaurant de nouilles, métier pour lequel il se découvre un talent insoupçonné.

  • Blind Woman’s Curse de Teruo Ishii

Akemi, cheffe d’un clan Yakuza exclusivement féminin, blesse une rivale aux yeux lors d’une rixe avec un clan adverse, la rendant aveugle. Commence alors une mystérieuse malédiction vengeresse.

Disponible jusqu’au 31 août

  • Ichi – La femme samouraï de Fumihiko Sori

Dans le Japon médiéval, Ichi, une jeune orpheline aveugle de naissance, gagne sa vie en jouant de la musique de village en village. Derrière ses airs fragiles, elle possède un talent exceptionnel dans l’art de manier le sabre et tous ceux qui se mettent en travers de son chemin finissent en morceaux.

Disponible jusqu’au 25 octobre

  • Yakuza Eiga de Yves Montmayeur

Grâce au cinéma Yakuza, descendant des films de samouraïs, les gangsters japonais accèdent au début des années 1960 au rang de mythe. Les clans soutiennent financièrement cette industrie cinématographique, racontent leurs méthodes et leurs histoires, certains deviennent même acteurs. Plus tard, les films défont leur réputation glorieuse, allant parfois jusqu’à se retourner contre eux. Yves Montmayeur retrace l’histoire d’un cinéma subversif et de ses évolutions, étroitement liée à celle de ses (anti-)héros.