Critique Kdrama : Sky Castle

la série coréenne de JTBC

Scénariste
Yoo Hyun-mi
Pays
Corée du Sud
Notre score
4.5

À force d’entendre parler de la nouvelle série de JTBC, Sky Castle, je me suis enfin décidé à y jeter un oeil puis les deux. Drama Coréen diffusé entre novembre 2018 et février 2019, la série a pour auteur Yoo Hyun-mi à qui l’on doit Golden Cross et Bridal Mask entre autres. On retrouve à son casting Yum Jung-ah, Lee Tae-ran, Yoon Na-ra et Kim Seo-hyung.

Après avoir vu quel était le thème de ce drama je n’avais pas très envie de le regarder. Et puis un vendredi soir, l’affiche de la série m’a fait de l’oeil et je me suis dit : « pourquoi ne pas au moins regarder le premier épisode ? ». Pendant les premières minutes je me suis dit que cette série n’était pas pour moi mais la fin du premier épisode m’a vite fait changer d’avis. En apparence tout semble parfait mais tout le monde cache de petits secrets qui auront de lourdes conséquences. Mystères , meutres, manipulations et obsessions sont les thèmes abordés par Sky Castle. Je me suis jeté sur le second épisode, puis le troisième et s’en que je m’en rende compte j’avais déjà regardé les cinq premiers épisodes de la saison. Seule la nécessité de dormir m’a poussé à aller me coucher…. pour continuer le lendemain.

Alors de quoi nous parle cette série ?
Cinq mères au foyers dont les familles résident toutes au sein de la résidence Sky Castle dans une banlieue de Séoul font tout pour que leurs époux et enfants parviennent à atteindre le succès soit par la promotion, soit par l’intégration d’une prestigieuse université. Surtout Séoul National University, la plus prestigieuse de toutes.

Pour la culture générale, les initiales S.K.Y concernent les trois plus importantes université de Corée du Sud dont les réputations ne sont plus à faire, à savoir :

  • Seoul National University
  • Korea University
  • Yonsei University

Alors oui, avec un tel résumé et de notre point de vue européen cela n’emballe pas trop. Mais passé les quarante premières minutes du premier épisode, la série nous réveille avec un magnifique cliffhanger. Et c’est là que l’addiction nous tombe dessus. La série est tellement additive que l’on ne se rend pas compte du temps qui pass. À cela s’ajoute évidemment le jeu des acteurs qui n’ont à envier à Hollywood.

La série traite d’un sujet universel néanmoins : la vision des parents qui se veut prédominante à celle de leurs enfants. Sky Castle met en avant  la pression imposée sur les étudiants qui doivent à tout prix intégrer une université afin de devenir quelqu’un, mais pas n’importe lesquelles : uniquement les meilleurs.

La série met également le doigt sur ce qu’est l’identité car beaucoup de personnages n’ont pas idée de qui ils sont vraiment. Que ce soit les adultes ou les enfants, peu savent ce qu’ils veulent vraiment faire puisqu’ils s’attardent à réaliser les rêves de leurs parents.

Sous ses faux airs de Wisteria Lane, Sky Castle ressemble légèrement à Desperate Housewives. 

Seul bémol à mes yeux d’européenne : le discours pédagogique explicite. La totalité des épisodes se suffisent à eux-même pour ouvrir les yeux sur une situation préoccupante qui touche la société coréenne (les suicides d’étudiants coréens sous pressions).

Au niveau du scénario, nous promettre un mystère à résoudre pour nous donner la solution dans le même épisode laisse sur sa faim. Cependant, on prend plaisir à détester nombres de personnages.

Si vous êtes étudiant.e.s et souhaitez avoir un regard sur les dérives de la pression imposée par la société coréenne en terme d’éducation et d’excellence, cette série est faite pour vous.

 

Note des lecteurs1 Note
4.5