Entretien avec Terence YIN pour la sortie du film le serpent aux milles coupures au cinéma le 5 avril

C’est le 5 avril prochain que vous aurez rendez-vous en salle pour découvrir le film d’Eric Valette, Le serpent aux 1000 coupures, premier film européen pour Terence YIN que nous connaissons bien ici pour l’avoir vu à l’affiche de très nombreux films. Au casting on retrouve Tomer Sisley , Pascal Greggory et Stéphane Debac.

 

Synopsis :
Sud Ouest de la France.
Un motard blessé quitte les lieux d’un carnage.
Le mystérieux fugitif trouve refuge chez les Petit, une famille de fermiers qu’il prend en otage. A ses trousses : des barons de la drogue colombiens, le lieutenant colonel Massé du Réaux, et un tueur à gage d’élite, qui sont bien décidés à le neutraliser, par tous les moyens.
L’homme a déclenché une vague de violence dont personne ne sortira indemne…

Premier film européen de Terence Yin, l’acteur à une très longue carrière sur ses terres : New Police Story, Life without principle (voir notre interview de Johnnie To), PTU, Special ID, Tomb Raider.

Parlez-nous de votre rencontre avec Eric Valette. Comment vous a-t-il convaincu de travailler avec lui ?

Terence YIN : J’ai été contacté pour le film d’Eric Valette par l’intermédiaire d’un producteur chinois qui connaissait ma tante à Hong Kong. A partir de là, j’ai lu la version chinoise du script et regardé plusieurs longs métrages d’Eric. J’étais très impressionné à la fois par le scénario et par ses films. J’ai tout de suite su que le projet serait très bon, j’ai donc sauté sur l’occasion.

Il semble que Le serpent aux mille coupures soit votre premier film européen. N’aviez-vous jusqu’alors eu aucune autre proposition ?

En effet, Le serpent aux mille coupures est le premier. Je n’avais jamais imaginé avoir l’opportunité de travailler sur des films européens. C’est un honneur et un privilège pour moi d’en faire partie.

Est-ce la première fois que vous jouez un personnage aussi diabolique ?

J’ai joué beaucoup de rôles de méchants au cinéma mais j’ai rarement eu l’occasion d’en interpréter un aussi intense. Sa vision de la normalité est si différente des autres qu’elle en devient effrayante. Sa présence met vraiment mal à l’aise. Il recherche une certaine grâce dans la douleur qu’il inflige.

Quelle est, pour vous, la grande différence entre les réalisateurs français et asiatiques ?

Cela dépend de chaque réalisateur. En général les films français que j’ai pu voir sont plus naturalistes et subtils tandis qu’à Hong Kong, ils préfèrent une approche plus « over-the-top » dans l’intrigue et le jeu.

Le serpent aux mille coupures sera au cinéma en France à partir du 5 avril 2017.