Critique : Autumn Autumn de Jang Woojin

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Présenté en première mondiale au Busan Film Festival, Autumn Autumn, réalisé par un jeune prodige de la nouvelle vague coréenne Jang Woojin primé au Jeonju International Film Festival pour son film en 2012 A Fresh Start, il nous revient avec cette histoire d’amour mélangée à un esthétisme absolu frôlant le cliché de l’intellectualisme artistique en croyant que faire un film lent donnerait toute sa légitimité et une grandeur narrative.

Le problème c’est que la lenteur il faut savoir la gérer et pour Autumn Autumn ce fut indigeste. On ne comprend pas tout puisque l’histoire d’amour est mélangée à une autre histoire en parallèle : celle d’un homme en détresse qui n’a pas obtenu son job à Séoul et revient donc dans sa ville natale : Chuncheon. C’est après plusieurs minutes que l’on comprend que cette ville de province, Chuncheon est le coeur de ce film.14713387790

L’histoire d’amour se joue entre un couple d’âge mûre. Se remémorant leur idylles passées et leur vies d’autrefois ils se décident tous les deux à partir vers cette ville de Chuncheon pour se ressourcer car elle est un lieu prisée, perdue au milieu d’une nature merveilleuse. 14713387792Cependant le jeune homme Jihyun, celui qui n’a pas eu son job les rencontre en chemin et décident d’aller ensemble sans but particulier vers le Temple Cheongpyeongsa. La nuit passée au temple est décrite tel un rêve dont le réalisateur a voulu y laisser la marque d’une plongée vers l’irréel. Malheureusement pour nous, le réveil fut brutale car après un long moment de poésie et de lenteur, nous nous retrouverons avec un retour sur Séoul qui conclut la fin du film. Autumn Autumn nous laisse donc sur notre faim et personnellement je ne suis pas un amateur de cet exercice artistique outrancier car travailler de cette manière est exigeante et si on ne maitrise pas ce style on cours tout droit à la catastrophe.

Autumn Autumn de Jang Woojin
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