Critique : Hashima Project de Piyapan Choopetch

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En Octobre dernier sortait en Thaïlande, un énième film d’horreur sur des fantômes. Mais l’unique intérêt de ce film thaï est qu’il se passe sur une île au large des côtes japonaises.

On savait que la Thaïlande entretenait depuis des centaines d’années une relation d’amitié avec le japon comme le montre le film de Nopporn Watin : Yamada le samouraï d’Ayothaya. De plus, si vous êtes déjà allés à Bangkok, vous êtes certainement au courant que la communauté japonaise est très présente dans la capitale thaï entre shopping mall dédié au produits nippons et les centaines de restaurants jap’. Il n’est donc pas surprenant de voir le réalisateur Piyapan Choopetch proposait un  »horror road trip » qui envoie 5 diplômés en cinéma visiter l’île Hashima au Japon pour un tournage afin de prouver l’existence d’événements paranormaux.

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Bien entendu, la bande de copain est très sceptique sur la véracité des légendes liées à l’île. Malheureusement pour eux ils vont découvrir à leur dépend qu’il n’est pas de bon ton de se moquer des esprits… Le fameux respect dû aux ancêtres.

Hashima Project est un film d’horreur qui surfe sur la japanimania des thaïlandais. Avec son côté carte postale, Hashima Project arrive à emballer le spectateur moyen d’une nouvelle  »ghost story » où les jeunes acteurs remplissent parfaitement leur rôle d’idoles de drama.

Au final, le scénario possède de multitudes de faiblesses qui aurait pu être comblées si le réalisateur avait eu l’audace de tenter l’originalité. Faire un film d’horreur sur une île japonaise avec comme décor une ville fantôme des années 40′ aurait mérité un bien meilleur sort.