Critique : Le Dernier Rempart de Kim Jee-woon

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Après avoir été gouvernator, Arnold Schwarzenegger nous rappel qu’il est aussi acteur. Un acteur ayant eu son heure de gloire et qui revient sur le devant de la scène.

Quoi de mieux pour son retour que Kim Jee-woon, réalisateur coréen de son état à qui l’on doit une série de bons films comme « I saw the Devil« , « Le bon, la brute et le cinglé« …

Le résultat a d’ailleurs été acceuillis timidement par critique, mais le rejet massif du gouvernator par une grande partie du public explique aussi que le film n’ait pas marché. De plus, le réalisateur a été bridé par la Fox et si l’on sent quelques moments barré, celui-ci ne va pas au fond des choses.

Au niveau de l’histoire il faut faire un choix, la fuite du plus grand chef du cartel est tellement invraisemblable qu’on se laisse porter par tout ceci et on se dit, ok c’est n’importe quoi, mais on va y croire…Il faut dire qu’on a pas trop le choix sinon on se lasse très vite du film tellement le méchant arrive à se sortir de tous les pièges que lui tend le FBI…à croire qu’ils sont 15 en tout et pour tout…Et surtout qu’ils n’ont pas les moyens d’arrêter une voiture, comment faire ??

Tout simplement en comptant sur le shérif Owens (Arnold Schwarzenegger) et son équipe : Bien que toujours impressionnant le personnage d’Arnold n’en est pas moins vieillissant, ayant besoin de ses lunettes pour lire, il ne joue pas les surhommes indestructibles et son personnage accuse clairement le poids du temps, c’est d’ailleurs plaisant.

Pour le reste, quelques personnages sympa, mais il manque quelque chose, la touche Kim Jee-woon en quelques sortes, trois micro-scènes sont très bonnes, j’ai même rigolé à un moment de la bataille finale, mais le délire n’est pas assumé à 100%, une vraie déception qui font du film le premier et sans doute dernier de Kim Jee-woon en terre US, dommage.