Critique : Roujin Z de Hiroyuki Kitakubo

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2.5

Retour en 1990 : Dès les premières minutes on sait que l’œuvre date un peu, le grain de l’image si particulier à l’époque, le design des personnages: on est clairement de retour dans ce qui se fait de mieux à l’époque. Il est toujours très compliqué de faire la critique de certains animes. Un peu comme pour Akira, le casting derrière le projet Roujin Z est si impressionnant qu’on ne peut qu’être devant un bijoux…

Malgré tous ces bon arguments, je n’ai pas accroché à 100%, le sujet est pourtant toujours d’actualité, surtout au japon où depuis de nombreuses années les ingénieurs travaillent sans relâche pour trouver une solution robotique pour s’occuper de sa population vieillissante. Pour le moment Roujin Z n’est qu’une fiction et même si les progrès fait dans le domaine depuis 1991 sont spectaculaire on est encore loin du branchement à une machine des personnes dépendante.

Cependant, la question de la déshumanisation et du rapport que l’on a avec les personnes âgés est clairement posé. C’est d’ailleurs là le principal argument du film puisqu’au niveau de l’histoire tout part un peu en sucette et les ressemblance avec Akira sont parfois frappante (CTRL C, CTRL V), surtout quand le robot se transforme en Katamary absorbant en fonction de ses besoins tout sur son passage.

Du coup, on se demande tout de même si on ne va pas arriver à ceci un jour, un peu comme dans Matrix où nous seront branché à un système et où toutes les interactions avec le monde extérieur ne seront que virtuel (c’est d’ailleurs parfois le cas). Le film critique donc déjà les premiers avancement technique et le réalisateur fait clairement comprendre que pour lui cette course à la robotique pour s’occuper de la population n’est pas forcement la meilleure solution. Évidemment pour illustrer son propos tout est tiré à l’extrême…mais qui sait peut-être qu’un jour…