Critique : My Darling is a Foreigner de Kazuaki Ue

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2.5

Sortie en début d’année 2010, « My Darling is a Foreigner », n’avait pas trop mal marché à l’époque. Plutôt intéressant, le film l’est surtout pour le sujet qui dépasse le film lui même : malgré une culture différente, est-il possible de s’entendre et surtout de s’aimer…

C’est d’ailleurs sur cette question que commence le film où des couples « mixte » (japonais/non japonais) font un petit speech sur leurs différences et le problème pour les étrangers de s’adapter les premières fois à certain petit truc japonais…il faut bien admettre que ce n’est pas toujours simple…

Mais revenons au film, le sujet est très intéressant…reste à voir le film et c’est bien la le problème : si celui ci est sympathique l’équipe du film à du avoir un sacré problème : Trouver des étrangers qui parlent japonais et surtout qui savent jouer, car ils n’ont pas réussi à les trouver.

Jonathan Sherr, qui joue le rôle du fiancé de Saori (joué par Mao Inoue) est sans doute le pire acteur que j’ai vu depuis longtemps. Je ne sais pas si le vrai fiancé de l’auteur était comme ca (L’histoire est tiré d’un manga de Saori Oguri qui raconte sa propre expérience) mais l’ironie semble être un concept complètement étranger pour lui…celui ci ne comprenant pas grand chose. Au niveau du jeu ce l’acteur c’est une catastrophe, on à l’impression qu’il cherche continuellement son texte et qu’il est aidé par l’équipe du film pour sortir 3 phrases. Malheuresement ce n’est pas de sa faute, tous les étrangers dans une grande partie des films japonais ont ce rôle de « je ne sais pas parler japonais », un peu comme tous les rôles d’asiatique dans les comédies française…

Du coup, même avec un sujet intéressant et le grand Jun Kunimura au casting, le film est plombé par la « performance » de Jonathan Sherr, un peu dommage donc. Il faut noter que dans tous les films japonais, les étrangers sont obligé de parler avec un accent pourrie…un peu comme un français dans une production d’Hollywood des années 2000 (Matrix…)

Si on arrive à dépasser ce gros problème, on reste tout de même devant un bon film si on attend pas grand chose où c’est surtout le sujet qui est intéressant, le père de l’héroïne ne voyant pas d’un très bon œil cet étranger être avec sa fille, on se retrouve donc face à une certaine forme de racisme où les 2 amoureux devront franchir de nombreuses épreuves pour pouvoir vivre tous les deux…bla bla

Reste certaines scènes digne d’une épisodes des feux de l’amour un après midi sur TF1, où ils sont plus gnian gnian qu’autre chose…a voir donc uniquement si on peut s’identifier à l’un ou l’autre des personnages