Décidément c’est un peu compliqué en Corée du Sud ces derniers temps. Cette fois c’est à la ministre de la culture que les autorités s’attaquent. Cette dernière semble être reliée à une liste noir de 9000 artistes, liste dont elle admet l’existence mais dont elle n’est pas à l’origine.
Dans cette liste de très gros noms tel que Park Chan-wook (The Handmaiden), Bong Joon-ho (Snowpiercer) ou encore l’acteur Song Kang-ho (The Age of Shadows).
Le tribunal a également émis un mandat d’arrêt contre Kim Ki-choon, ancien chef d’état-major de la présidente Park.
Il semble que CJ Group, maison mère de CJ Entertainment, a été pousée par le gouvernement de Park à faire une série de film patriotiques. La présidente Park ayant semble t-il appelée elle même le président du groupe CJ pour lui signifier que des émissions de télé comme « Masquerade » et « SNL Korea ». Ce dernier aurait donc promis des changements de direction avec des titres plus nationalistes comme « Roaring Currents » (plus gros succès Coréen à ce jour), Ode To My Father et Operation Chromite. On ne sait pas encore comment ces productions ont été favorisées (si c’est bien le cas). Mais en tout cas, au niveau du box-office, cela faisait du sens de mettre en avant certain de ces films.
Dans le cadre de cette même affaires, la justice a été informée qu’en 2013, la vice-présidente du groupe CJ, Lee Mi-kyung a été forcée de démissionnée sur ordre d’une personne du gouvernement sud-coréen, à cause de ses choix au niveau des productions cinématographiques.