Barakamon : le maître de la calligraphie disponible en manga

© Satsuki Yoshino / SQUARE ENIX CO., LTD.

Satsuki YOSHINO est un jeune mangaka originaire du sud ouest du Japon. Il compose ici avec cette série en cours de réalisation une œuvre basée sur l’humour et la dérision.

Barakamon c’est une tranche de vie. Celle d’un jeune maître de la calligraphie Seishû Handa.

Sa notoriété lui monte à la tête et il finit par « péter les plombs » sur un grand conservateur, un homme âgée qui après quelques critiques bien placées ce retrouve avec le poing de Seishû en pleine figure…

Dés lors il souhaite prendre un peu de recule et part expier son « crime » sur une île minuscule perdue au fin fond de la campagne du sud du Japon. C’est dans ce petit village de bord de mer que l’histoire démarre vraiment.

Hanté par la critique de son travail décrit comme formaté et sans saveur Seishû décide de se remettre à l’ouvrage dans une ambiance calme et paisible afin de trouver un style plus percutant et singulier inspiré par la nature environnante.

Il va vite déchanter, car là ou il espère trouver paix et sérénité il tombe sur une panoplie de villageois tous autant intrusifs que farfelus. La jeune Naru est particulièrement présente et il ne se passe pas une journée sans qu’elle ne vienne perturber son quotidien avec beaucoup d’entrain et de gaité.

Ce petit village reculé en pleine campagne a une devise « c’est parce qu’il n’y a rien qu’on peut s’amuser de tout ».

On se retrouve dès lors embarqué dans une successions d’anecdotes joviales et burlesques sur fond de franches rigolades.

Barakamon est une expression japonaise de cette région qui signifie « avoir la pêche ». Ce manga porte bien son nom car à la fin du premier tome de cette série j’avais le sourire jusqu’au oreilles !

Une bonne humeur vraiment très communicative portée par des scènes de vies simples mais non moins touchantes. Une lecture très plaisante qui transmet des valeurs sur la joie de vivre, le lâcher prise sans pour autant renoncer à l’action d’un travail acharné. Car le héros est en quête sur lui même, ainsi que sur son travail d’artiste calligraphe qu’il remet sans cesse en question.

Ce premier opus m’a donné envie d’aller plus loin dans la série toujours en cours au Japon, elle est éditée en France depuis le mois d’octobre 2012 par les éditions KI-OON. Elle comporte actuellement neuf tomes classés dans les manga shônen. Une série dérivée, centrée sur le passé du héros Seishû Handa est également publiée au Japon depuis octobre 2013.

Il existe également une adaptation en série animée de douze épisodes diffusés en simulcast par Crunchyroll. Elle est toute aussi plaisante que le manga, j’ai visionné touts les épisodes quasiment d’une traite, comme pour le tome un du manga, je me suis vraiment régalée.

Alors si vous avez envie de vous plonger dans cet univers enjoué, un tantinet espiègle et surtout comme le dit si bien Ki-Oon un concentré furieusement communicatif de bonne humeur, n’hésitez pas à vous offrir Barakamon !!!