Critique : Steel cold Winter de Choi Jin-seong

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Festivals de cinema rime souvent avec découvertes parfois en bien parfois en mal. Parmi le florilège de films présentés, le crue 2013 de celui de Busan en Corée du Sud  nous offre déjà une petite perle made in Korea. Steel Cold Winter, du réalisateur Choi Jin-Seung à qui on doit le documentaire, I am in en 2012 véritable ode à l’adolescence, réussit la où beaucoup échoue.

Dans une ambiance glaciale, d’un hiver bien trop rude d’une petite bourgade coréenne paumée dans les montagnes, Steel Cold Winter raconte l’histoire d’un jeune ado perturbé Yoon-Soo (Kim Shi-Hoo) transféré dans le lycée du coin ou il va rencontrer une curieuse jeune fille Hae-Won (Kim Yoon-Hye) , montrée du doigt par toute la communauté du village pour des rumeurs d’inceste avec son propre père.

Comme toujours les films coréen sont durs… socialement parlant. Ce film est une véritable critique d’une société ou la violence familiale et des genres est souvent tabous. Les personnages sont attachants et le réalisateur réussi à mettre en avant cette beauté froide qui ne laisse pas de marbre le public. Certaines scènes sont difficilement supportable d’un point de vue psychologique. On ressent dans ce film une force poignante, les acteurs ont été dirige et guidé d’une main de maître. Steel Cold Winter est difficilement classable. Thriller, histoire d’amour, drame ? Compliqué à déterminer mais cette confusion des genres est belle. D’autant plus, que l’histoire se passe loin des grosses mégalopoles telles que Séoul ou Busan. Au milieu, d’une nature si belle, si calme, Steel Cold Winter nous montre que la violence est partout à tout point de vue et que personne n’en sort indemne, surtout pas le spectateur.