Let the Bullets Fly toujours plus haut

Après avoir fait un meilleur démarrage qu’Aftershock avec RMB181.5 million (voir notre article), « Let the Bullets Fly », le film de jiang Wen semble aller vers des sommets. Son film qui est acclamé par les critiques et par le public totalise pour le moment 400 millions de yuans (60 millions de $) pour ses 11 premiers jours d’exploitation. C’est une très bon score pour une production locale.

Pour rappel Aftershock (qui sera projeté lors du 1er Festival du cinema Chinois en France) a totalisé 532 millions de yuans après 3 semaines d’exploitation cet été et est pour le moment le champion du box office pour un film chinois (très loin d’Avatar et ses 1,3 milliards de yuans)

Le film couronne ainsi une année de succés pour le cinéma chinois avec des revenus annuels qui devraient dépassé les 10 milliards de yuans pour la première fois.

ILe film  s’articule autour d’une bataille sanglante dans une ville chinoise des années 1920 à monopoliser les richesses locales entre un bandit joué et un chef de guerre local joué par Chow Yun-Fat.

« Sans la corruption politique dans les classes supérieures … le pillage flagrant du peuple par la noblesse corrompue n’aurait jamais lieu », a indiqué le journal dans un article d’opinion sur le film.

« Sans la faiblesse et la stupidité des classes inférieures, ils (la noblesse corrompue) ne serait pas en mesure de construire leurs forteresses fondé sur l’injustice sociale. »

Un avis publié sur un blog sur le portail Netease populaire dit que le film entièrement consacré un slogan rendu célèbre par communiste révolutionnaire Mao Zedong – « le pouvoir politique vient du canon d’un fusil ».

Jiang a « exposé et satirique les faiblesses et les lacunes de la société chinoise et de son peuple », il a continué. « Habillée dans des enveloppes commerciales, il a emballé un travail très imprégné de signification politique. »

Jiang, 47 ans, aurait eu peu ou pas de problèmes avec la censure chinoise film stricte dans la sortie du film – un changement bienvenu par rapport il ya dix ans, quand son temps de guerre comédie noire « Démons à ma porte», a été interdite en Chine en 2000.

Au box-office, « Let The Bullets Fly » a facilement battu les offres d’autres des cinéastes chinois, tels que le film de Feng Xiaogang « If you are the One 2 » et celui de Chen Kaige « Sacrifice ».

Source: http://www.channelnewsasia.com/stories/entertainment/view/1101826/1/.html